AIM-Vet propose des consultations de Médecine Interne et de Cancérologie. Ces disciplines et leurs principaux motifs de consultation sont expliqués dans cette page. L’ensemble de nos tarifs est disponible sur simple demande par mail ou via le formulaire de contact
Cette vaste discipline est fréquemment définie comme la plus complète des spécialités médicales. En médecine vétérinaire, la Médecine Interne inclut la gastro-entérologie, l’hépatologie, l’endocrinologie, la pneumologie et autres affections respiratoires, l’hématologie, l’immunologie et l’uronéphrologie. Dépassant le cadre de la médecine d’organe, elle s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge globale des maladies avec une prédilection pour les maladies systémiques. Ainsi, des connaissances en cardiologie, neurologie, oncologie, ophtalmologie, dermatologie, pathologie ostéo-articulaire, reproduction et comportement sont indispensables.
La médecine interne est la spécialité des démarches diagnostiques difficiles et de la prise en charge des animaux souffrant d’affections multiples, de maladies générales ou de maladies chroniques ou récidivantes. La chronicité de signes cliniques implique généralement un évolution supérieure à 15 jours. Elle nécessite de très bonnes capacités de synthèse dans les situations complexes, afin de mettre en place des stratégies diagnostiques ou thérapeutiques hiérarchisées.
Signes généraux
Fièvre persistante ou récidivante, anorexie, amaigrissement, abattement, léthargie, faiblesse, ictère (jaunisse), anémie, distension abdominale, oedèmes, augmentation de la quantité d’eau bue et de la quantité d’urine produite (polyuro-polydipsie), augmentation de l’appétit (polyphagie)
Gastroentérologie
Difficultés à déglutir (dysphagie), régurgitations, salivation (ptyalisme), vomissements chroniques, diarrhée chronique, constipation chronique, difficultés ou douleurs pour déféquer (ténesme, dyschézie), sang dans les selles (méléna, hématochézie)
Maladies cardio-respiratoires
Toux chronique, essoufflement, intolérance à l’effort, syncope ou malaise, éternuements ou reverse sneezing chroniques, jetage chronique ou récidivant, hypertension artérielle
Uro-néphrologie
Cystite récidivante, difficultés ou douleurs pour uriner (dysurie, strangurie), sang dans les urines (hématurie), maladie rénale aiguë ou chronique
Endocrinologie
Diabète mal contrôlé, dysfonctionnement thyroïdien, dysfonctionnement des surrénales (syndrome de Cushing, maladie d’Addison, hyperaldostéronisme, phéochromocytome…)
Signes divers
Anomalies du bilan sanguin (hématologie, biochimie, exploration hormonale…), saignements ou troubles de la coagulation, plaintes ou douleurs inexpliquées, polyarthrite, trouble neurologique (crise convulsive, trouble de la démarche (ataxie), désorientation, perte d’équilibre, tremblements…), écoulements vulvaires , masse ou grosseur, maladie infectieuse systémique (leptospirose, leishmaniose, ehrlichiose, FeLV, FIV, PIF…)
La cancérologie est un domaine de la médecine
vétérinaire qui prend de plus en plus d’ampleur et pour lequel les connaissances évoluent sans cesse ces 10 à 20 dernières années.
Le mot « cancer » est toujours associé à une forte affectivité de la part du propriétaire mais aussi du vétérinaire car tout le monde est un jour confronté de près ou de loin à ce terrible diagnostic. Qui dit affectivité dit partialité et parti-pris. Le vétérinaire doit pourtant garder tout son professionnalisme, débarrasser le propriétaire (et lui-même!) de ses préjugés afin d’éviter de condamner d’emblée un animal pour les mauvaises raisons. Les propriétaires sont également de plus en plus demandeurs de diagnostics et de traitements spécifiques des cancers.
Grégory K. Ogilvie, un des cancérologues américains les plus connus, dit que « parmi les maladies chroniques, le cancer est la maladie qui se soigne le mieux ». La démarche diagnostique en cancérologie consiste à trouver, à confirmer et à cerner un cancer (bilan d’extension ou staging). Enfin, la dernière étape est de savoir annoncer un cancer, étape particulièrement délicate si on considère qu’il n’existe pas de bonne manière pour révéler une telle nouvelle.
Une fois le diagnostic de tumeur établi chez un animal, il faut répondre à trois questions : peut-on le traiter, doit-on le traiter, comment le traiter ?
Seul le propriétaire peut répondre à cette question. Pour y parvenir en toute objectivité, le vétérinaire doit lui fournir les données scientifiques dont il dispose, et, pour cela, répondre aux deux questions suivantes: peut-on ? comment ?
La réponse à cette question comporte deux volets : l’animal peut-il supporter les traitements envisagés et ces derniers sont-ils techniquement possibles ? En effet, il est indispensable d’évaluer la faisabilité des traitements en tenant compte des autres maladies éventuelles de l’animal. Le but des traitements est certes d’augmenter la durée de vie de l’animal, mais aussi et surtout, d’augmenter la qualité de vie de celui-ci. Certains traitements nécessiteront une expertise chirurgicale mais aussi médicale particulière.
Il n’existe pas une seule et unique démarche thérapeutique. Idéalement, le vétérinaire doit proposer en premier, l’option thérapeutique de choix, qui va dépendre du type de cancer et de sa localisation/extension. Si cette option impose des contraintes particulières comme la prise en charge préalable d’un état clinique non satisfaisant, le coût élevé, le manque de disponibilité de la technique ou la lourdeur de la technique, d’autres options doivent être envisagées en expliquant leurs avantages et leurs inconvénients par rapport à l’option « de choix ». De plus en plus de nouvelles thérapies anticancéreuses sont disponibles, appelées thérapies « ciblées », et offrent l’avantage d’engendrer moins d’effets indésirables que les traitements conventionnels comme la chimiothérapie.
Certains traitements peuvent « choquer » l’entourage par leur lourdeur (chirurgies invasives, chimiothérapie, radiothérapie,…). Pourtant, beaucoup d’animaux les tolèrent très bien. Il est indispensable de considérer qu’une seule chose est interdite : la souffrance de l’animal. Une nutrition équilibrée et la prescription de médicaments de lutte contre la douleur sont la base de la prise en charge d’un patient atteint de cancer.
Il s’agit fréquemment de finaliser le diagnostic et d’élaborer les différentes stratégies thérapeutiques dans les cas suivants: